Des bons jours et des mauvais. Peut-être ça a à voir avec les pairs et les impairs. Les bons jours ce serait les jours pairs ? Arrivé hier, la ville dit euro football 2016 (c’est écrit à l’envers). Profité pour faire les librairies, présenter publie, montrer les livres. Les retours sont toujours bon sur les livres : je veux dire les objets. S’attendent à de la POD merdique. Après, parfois, c’est la même impression que j’ai eu dans le train, hier, terminant un manuscrit prenant, prenant mais qui ne correspond pas du tout à ce que nous nous faisons. Les beaux éditeurs indépendants que je suis à titre perso sont placés par les diffuseurs mais ils ne se vendent pas. Mais c’est pair. Ça va. Pas venu prendre des commandes. Venu présenter la marque (sic), parler de notre travail. Tout le monde est réceptif. Peut-être quelques commandes au bout ? Rentré à pieds. Sous Carnot, c’est désert. Une année de fumeur, c’est 1500€ de clopes. Ou bien serait-ce une année de lecture ? C’est une histoire connue : quelqu’un trouve par hasard des négatifs par centaines. La photographe c’est personne. Il fait des recherches. Il acquiert ses affaires. Elle est morte. Il acquiert ses affaires, il récupère tous ses négatifs en circulation. Il y a un mystère autour de cette femme. Ils en ont même fait un film. Mais dans le livre lu au noir, c’est une histoire d’homme, un imposteur, qui se fait bouffer le visage par ses chiens. La narratrice, compagne de cet homme (l’imposteur), eh bien : ses chiens lui manquent.