Ville côtière mais côtière de quoi j’en sais rien. À pied la plupart du temps. Il y a un système de communication d’étage à un autre entre les immeubles ou les maisons, une trape, un salon allongé comme un immense couloir, et un magicien là à me faire son tour à base d’allumettes et l’une d’entre elles finit dans l’œil. Derrière, je vois encore parfaitement mais dans l’un d’eux il n’y a plus que le blanc, toute la pupille est remontée derrière. Il faut reprendre Frankenstein pour écrire Eff : les points d’équilibre, les points de rupture. Je l’ai laissé de côté longtemps, j’y couperai pas. Mon truc pour In situ / Incipit s’appellera À crâne fendre. À peu près arrêté à présent. Deux textes différents mais proches et confrontés ou fondus l’un dans l’autre, je sais pas encore comment je lirai. Quelques essais de son et voix mais le bruit de la rue pèse. Intégré des mots de Guillotin lui-même, des mots de Guyotat aussi. Ça tient plus de l’instinct que d’autre chose. Quelques mots manuscrits, j’ai pas compté combien, avant une seconde salve plus tard, avant ou après avoir chuchoté à crâne fendre dans un micro pour voir et rayé quelques mots.