Les journées passent, je prends des notes le long sans en avoir (donner) l’air. Des notes du bout du pouce, des notes en T9 sur l’écran-timbre de mon téléphone portable. Des notes mentales recopiées au pixel dans l’intimité brève d’un poignet retourné. Je prends des notes, souvent, contre la vitre du RER, celle qui défile derrière le verre. Je ne prends jamais que ce que je peux, des fragments de rien bousculés sur la peau et qui, peut-être, sans doute, ne me serviront pas. Mais le doute (...)