Il y a un homme, son fils, anonymes tous les deux, qui descendent vers le sud. Ils marchent le long de la route même si celle-ci n’est pas sûre, même si l’on doit s’abriter des silhouettes qu’on aperçoit parfois, même si les autres, ceux qu’on ne connait pas, ceux qui pourraient bien ne pas être « les gentils », sont susceptibles de déferler par l’arrière. Ils marchent le long, s’abritent où ils peuvent, quand ils peuvent, mangent ce qu’ils trouvent lorsqu’ils trouvent. On dit que La route (...)