Jonas est dans l’eau, de nouveau il a conscience de cette puissance inouïe et il avance aussi péniblement que s’il était pris en périphérie d’une avalanche. Il progresse vers le tourbillon, veille à ne pas trop s’approcher, à l’effleurer seulement, comme la touche d’un clavier ; il imagine l’horreur si jamais lui aussi venait à être happé et emprisonné par le courant, s’il mourait avec elle, Veronika, deux cadavres dans un cercle sans fin.
Il est tout près maintenant, il voit le visage (...)