Que voient de l’océan les détenus de la Maison d’arrêt ? On n’en voit rien là où on est, mais on l’entend beaucoup, non à cause de sa proximité mais du coefficient fort de la marée du soir. Le sens du vent sans doute n’y est pas étranger, donnant l’impression que la vague s’échoue de l’autre côté du mur de cette cour intérieure où l’on mange, mes parents et moi. Denis Roche 1 : Je pense irrésistiblement, devant cette étrange tranchée cicatricielle ouverte en plein ventre féodal, à ce que (...)