Nouvelle année. Je m’inocule de l’eau de mer. J’ai trouvé comment régler un problème d’écran secondaire sous Ubuntu : plutôt qu’un câble HDMI, opter pour Teamviewer. Le rendu est bon, et le temps de latence égal à celui du câble. Il y a quelques glitches, par exemple pour des effets de transparence, mais ça bouffe moins de batterie et je bénéficie tout de même du tactile, chose impossible en filaire. Je peux donc oublier Windows 11, que je garde sous le coude en dual boot au cas où. Ryoko Sekiguchi ¹ : Une ville peut être représentée par la couleur de sa lumière. On peut deviner où l’on se trouve par la tonalité des ombres, même si l’on ne voit rien d’autre. Comme marque-page dans ce livre, j’use d’une œuvre de Philippe De Jonckheere réduite à l’état de carte postale qui s’intitule Sans titre. Dans Exemplaire unique ², c’est une carte postale encore, celle-là de Laurent Grisel, représentant une cigogne noire et un héron cendré à la bassée d’Andryes et je lis : Le diable mange comme les hommes mais il ne digère rien. Tout cela parce que le diable est le seul qui ne participe pas à l’échange général des matières du monde... S’il boit un verre de Tokay noir, à la place de l’urine il rejettera du Tokay. Dans le livre, c’est Pouchkine qui parle. J’envoie moi des messages de bonne année à celles et ceux qui ne me l’ont pas encore souhaitée et je réponds à celles et ceux qui l’ont fait avant que moi j’y pense, probablement comme tous les ans. Dans la soirée, Dune-Dune s’échappe dans le jardin et refuse d’en revenir (avant d’y être contrainte).