Il n’y a presque plus d’essence dans la voiture. Les types auxquels tu tentes d’échapper sont des monstres humains avec des lunettes de soleil en plastique (et pourtant il fait nuit). L’un d’entre eux, tu le connais, il t’a dit salut sur le parking avant que tu décampes, tu l’as aimé peut-être, oui, non, tu ne l’as pas aimé, tu rêvais quelque chose. Toujours est-il que ces types (qui ne sont plus les mêmes types, ils ont changé d’identité et de physionomie, d’ailleurs tu ne te trouves plus (...)