Quelqu’un a filmé au péril de sa vie le dédale de ciment et bitume qui encercle une cité postapocalyptique et à travers laquelle on peut, selon les dires des uns, « spontanément se faire brûler vivant ». Les murs briques sont blanchis à la chaux et ça ressemble aux années soixante-dix sous les semelles. La caméra roule vite, des meutes urbaines la chassent.

Avrocardyl ou pas, tout fait pour déclencher le crâne, jamais volontairement bien sûr, mais, oui, tout ce qu’il ne faut pas faire, nul besoin d’énumérer, ce qui prouve bien que plus rien n’a de sens, qu’il ne faut pas chercher des figures, et que mon unique rôle, ici, c’est m’en remettre aux chromes, à la chimie moderne, à la respiration, aux circonstances du jour et jamais rien de plus.

Retour à la clinique des NAC, cette fois-ci Lalapin. Elle a les poumons nets.