Now something, oh, kind of funny happens here. Not that Slothrop is really aware of it now, while it’s going on—but later on, it will occur to him that he was—this may sound odd, but he was somehow, actually, well, inside his own cock. If you can imagine such a thing. Yes, inside the metropolitan organ entirely, all other colonial tissue forgotten and left to fend for itself, his arms and legs it seems woven among vessels and ducts, his sperm roaring louder and louder, getting ready to erupt, somewhere below his feet . . . maroon and evening cuntlight reaches him in a single ray through the opening at the top, refracted through the clear juices flowing up around him. He is enclosed. Everything is about to come, come incredibly, and he’s helpless here in this exploding emprise . . . red flesh echoing . . . an extraordinary sense of waiting to rise. . . . 

Thomas Pynchon, Gravity’s rainbow

Dans cet article sur Mediapart dont le titre est François Hollande, un président qui rétrécit ¹ il y a la phrase suivante : « ceux qui reprochaient à Nicolas Sarkozy son storytelling permanent ont pris pour cible l’incapacité de François Hollande à raconter une histoire, l’absence d’un récit cohérent ». Plus tôt dans la journée j’entendais quelqu’un dire (c’était quelqu’un de la com’, nous étions dans son dos, dans le dos de la com’) on attendra septembre pour la conférence de presse, attendre d’avoir une histoire à raconter. Plus tard encore je lis le CV de quelqu’un qui raconte lui aussi. On pourrait croire que ces faits sont ordonnés pour leur fabriquer ensemble une sorte de sens qu’ils n’auraient pas séparément, mais c’est faux. Je ne fais que recopier sous le flot permanent du bruit blanc la voix du monde qui ne dit jamais rien (oui mais qui dit qu’il dit).