Retour au passé bref, récent. Trouvé les parents d’H., Anvers. Rejoint à pied boulevard des italiens (ci-joints space invaders). Comme dans ma peur primaire 228 je perds une vis de l’oeil. Je cherche des yeux l’opticien (comment faire pour voir une entorse ?). Une fois remis d’aplomb les verres voir le monde tel qu’il vit, et les détails, pixels, sur le visage des gens. J’attrape, métro, l’un de mes clones, son corps (des yeux d’encre). Aurais pu le mettre, bifteak, dans le répertoire « boucherie » de ma mémoire mentale. Racle mes semelles sur, tag, l’inscription « la rue vend du vent », à moitié effacée et que je lis, d’abord, « la pute vend du vent », l’oeil saute. Je dis : ça ne m’intéresse pas le maintenant de mes trucs écrits hier. Je dis je vois surtout les trucs à écrire dès demain. Pense : pourrais faire, tout con, recueil issu d’ici, la rue, composé de slogans tagués sur le bitume ou le ciment des murs, pensé à la photo posté y a quelques semaines chez Christophe Grossi et dont je me rends compte, aujourd’hui, que son bonhomme Kwakzibak ne s’épelle pas Kwakzibak mais Kwakizbak, lapsus de langue au moment d’à l’écran déchiffrer qui m’a suivi depuis, et bien, depuis sans doute première lecture.