Sur Mastodon, il y a un hasthag #FungiFriday. Sur Twitter des Blue Checked Nazis. Reprenant avec H. sa lecture du chapitre 5 d’AQ, je me focalise sur des points très accessoires, finalement : on se fait pas trop chier ? Il se passe des trucs, quand même. Comparativement au début où, j’imagine, j’estime qu’il ne se passe rien. À un endroit ou à moi il me semblait que l’humanité d’un personnage ressortait, il indique en commentaire : Tout ce passage est très bien et difficilement supportable. Hier écrivant à N., je lui disais en substance que même si ce truc était sans doute le meilleur truc que j’ai écrit jusqu’à présent, et le plus, disons, accessible, je finis généralement par me dire oui, bon, c’est pas si ouf que ça en fait. Je crois que j’ai raison. L’autre jour j’en étais à me faire la réflexion suivante : il faudrait ne garder que les passages que j’aime beaucoup, et combler les blancs en style télégraphique pour expliquer le plus sèchement possible le contexte. Ce serait ça, j’imagine, écrire des ruines. Autres ruines (le Figaro Madame) : 28 kilos en moins et 10 tatouages plus tard : Camille Gottlieb, la benjamine de Stéphanie de Monaco se livre comme jamais.

The third spring after Matha died (it was 1952, but that was not the way time was reckoned on the ranch) Lily asked Everett if he wanted to divorce her.

He did not. Of course he did not.

What, then, did he want.

He did not, he said, want anything.

Joan Didion, Run River