Avant de préparer en secret mon bagage, j’ai entendu pleurer au jardin. Je quittais mon bureau à la recherche d’un animal, chaton perdu dans les ronces et les prêles, aussitôt le cri disparaissait. Alors qu’une bête grinçait de façon intermittente dans la nuit qui venait sans surprise, alors que Virginia assise sur un coin de la table de la cuisine rattrapait du courrier en retard sans attention pour les pleurs de la bête et me regardait de temps à autre (je pensai avec mauvaise conscience (...)