C’est un poème au creux et il est infecté. Matière noire, on dirait que c’est la peau, non, sous la peau. Je sais pas si c’est la matière ou si c’est l’écriture ce qui est sous la peau, c’est pas clair ce qui est sous la peau. Et au sortir, j’aurai l’impression d’avoir écrit toute la nuit, dans mon sommeil, mais l’écriture d’un autre. Comme un mauvais goût dans la bouche qui part pas. Celui qui fuit n’a que les kilomètres qui le séparent de son point de départ pour prendre la mesure de sa (...)