L’incovénient quand on court sans ses lunettes c’est qu’on n’est pas sûr de la nature des bêtes qu’on voit. Celle-là est plus grosse qu’un chat et ses oreilles sont vachement pointues quand même. Un renard ? Il a décampé vite dans le champ de panneaux solaires de la mine. Allé jusqu’à la Seiche, longé l’eau (peu). Pas la première fois que je vois ce gros labrador assis dans un coffre de voiture ouvert dans l’impasse au retour. Il aboie à mon passage mais ne se dérange pas. Il fait son job de labrador. Par contre je ne peux plus voir en peinture le plan de Biopic après avoir passé des mois dessus. J’en viens à opter pour deux attitudes possibles pour la prochaine étape : 1) Écrire tout sans plus jeter un œil au plan, de mémoire, et me démarquant de sa trame chaque fois que l’élan le jugera bon. 2) Écrire pour chaque scène trois drafts différents, et ensuite soit garder le meilleur, soit faire une synthèse des trois. Ou bien remiser à jamais ce machin et allers vers quelque chose de neuf, libre. Quoi qu’il en soit, si j’écris ça du 20 juin (demain) au 31 décembre, ça revient à consacrer 193 jours à 139 scènes. Soit l’équivalent de 0,72 scène par jour (ce qui est parfois faisable, parfois pas). Si j’arrive à consacrer deux heures par jour (or donc par soir) à tout ça, c’est sans doute jouable. Ou une heure par soir et neuf heures en tout chaque week-end. Enfin pour ce que j’en sais.