Ouais j’ai envie de me tirer une balle par la fenêtre. Après ma sieste la plupart de mes compagnons de cellule, non, rame ou wagon, partage entre leurs yeux, les miens, les nôtres, la même sale paire de songes, à savoir mais qu’est-ce que j’ai fait, qu’est-ce que j’ai fait putain pour me retrouver ici ce jour et à cet endroit même ? Et : est-ce qu’on ne pourrait pas trouver autre chose à faire de nos vies, autre que d’être ensemble et mort, de retour vers le taf, une année de plus encore, (...)