Quelque chose se passe sur le terrain du livre, celui numérique encore flou. Ces derniers jours prix du livre sur Publie passé de 5.99€ à 3.49€. Des textes gratuits offerts sur Œuvres ouvertes. Idem chez Joachim Séné. J’ai lu de lui, gratuit, Maître et esclave après C’était. Vieux texte, manuscrit refusé dix-huit fois, mais vouloir être lu malgré tout, comment ne pas comprendre ? Ce n’est pas aussi fort, me semble-t-il, que ses derniers textes, Sans le premier, pas inintéressant pour autant. J’ai beaucoup, durant lecture, pensé à Cette vie, car c’est le même type de truc, assez difforme, du passé simple aussi, longtemps resté non lu. J’ai relu bouts de Cette vie dans la foulée avant dormir, les ressemblances s’arrêtent là. Cette vie n’est pas assez, et maintenant j’en suis sûr. Pas au niveau, déjà du passé. L’oublier et s’asseoir sur toute possibilité d’un jour le voir accepté quelque part, oublier également l’envie de le mettre à dispo, gratuitement bien sûr, ici là ou ailleurs. En faire son deuil et casse-toi.

Durant émission radio, François Bon évoque les jeunes auteurs, ceux qui publient via le web là où, avant eux, leurs prédécesseurs étaient passés par le papier et les revues. Pour lui, un jeune auteur arrivant à maturité a quelque chose comme trente-cinq ans.