La ville est en réalité plus belle depuis les berges du fleuve, à vélo, jusqu’à bien vite sortir de la ville et traverser la campagne, ou partie de la campagne, en bordure d’eaux plus ou moins vertes. L’après-midi sur la côte atlantique. Mes grands-parents y avaient une maison l’été entre deux plages. Rien n’a changé ; tout a changé. Tout est plus petit que dans mes souvenirs. Ce qui me touche le plus ce sont les petits perrons de deux marches devant ces maisons basses. Aujourd’hui, la maison a été refaite, un étage ajouté. Cette rue est la raison pour laquelle je m’attends souvent à voir la mer, quand il fait beau, lorsque les bâtiments ne dépassent pas une certaine envergure, même en pleine ville. Le reste du temps, je le passe à dire à H. des trucs comme : c’est là que ma grand-mère nous achetait des glaces, c’est là qu’on se baignait le matin... Détour ensuite par Rochefort où ce que j’ai dans la tête, ce ne sont pas les Demoiselles d’ici mais les Parapluies de là-bas.