La compta de juillet est faite mais les comptes annuels 2022 sont rejetés par le Greffe après avoir été redéposés dimanche. Cette fois, les pièces jointes sont reçues mais le même document a été déposé plusieurs fois, la plateforme de l’INPI exigeant des pièces jointes là où il n’en faut pas. Le tout est donc rejeté (plutôt que, je ne sais pas, ignorer ou supprimer les documents surnuméraires), et la personne en charge a pu partir en vacances l’esprit tranquille, et les mains propres. Au téléphone, une autre personne m’explique ce que je sais déjà : la plateforme ne fonctionne pas. Elle me recommande de tout redéposer en mode expert et, si là encore ça coince, de procéder à un envoi papier. Je n’ai pas le courage de m’y employer cet après-midi. À la place, je reprends ma traduction de « Cloudland », me disant : c’est la seule chose susceptible de me rapporter de l’argent à plus ou moins longue échéance. Une autre récurrence chez Amy Hempel depuis l’époque du Chien du mariage ? L’impossibilité de voir ce qui dort en profondeur à travers les eaux troubles. Puis je lis ce passage des Récits de l’éveil du cœur ¹ qui dit chaque menu attachement nous vaut d’être affligés d’une condition mauvaise dans les vies ultérieures. Pitié, des vies ultérieures !, me dis-je spontanément. À moins que ce ne soit, plutôt, tout aussi spontanément d’ailleurs, pitié, pas de vies ultérieures !