Non. Chaque nuit du dimanche au lundi est une roulette russe, sauf que la balle est si lente à toucher son but qu’elle met une quinzaine d’heures à le faire (ou pas, c’est la part russe de la chose), après avoir outrepassé les lois apparentes du paradoxe de Zénon. Qui plus est, après des semaines de succès briochés, je me retrouve avec sur les bras la plus mauvaise brioche de l’histoire de la création. C’est doublement de ma faute. Non seulement j’ai oublié de racheter le mix farine que j’utilise comme base, mais en plus j’ai fait n’importe quoi en mélangeant, à la place, d’autres farines pour compenser. H. était au téléphone alors et je l’ai entendu dire pois-chiches à son interlocuteur. Je me suis dit mais oui. Il aurait mieux fallu surseoir. Alors comment faire pour ne pas se rendormir dans le train de 6h35 ? J’imagine un taser automatique te tasant à chaque assoupissement avant effectivement de m’assoupir, tout en écoutant Stendhal lu par Tahiti Bob, pour ne pas dire Jean d’Ormeson. Le Figaro veut savoir pourquoi les entreprises sont séduites par les profils d’anciens militaires. Réponse : loyauté, rigueur, adaptabilité. Ça ne fait pas véritablement partie de mes champs. À la place : mort d’homme causée par un robot chirurgical et défaut de traçabilité des données de l’intervention imputable à la clinique concernée. J’aimerais écrire sur Cuba jusqu’à ce que l’on me dise : n’écris pas sur Cuba. Quand soudain : quelqu’un commande un ebook et veut payer par chèque. Quand soudain : quelqu’un a reçu Féroce et m’écrit le message suivant. Avec pareille enveloppe j’ai cru que je venais de recevoir un godemichet ou je ne sais quoi d’autre embarrassant ! Sachez qu’au Monoprix, c’est 4€ les crevettes en barquette.