Maintenant en possession d’un portefeuille qui dit merde (post-it à l’appui) je suis allergique à la pénicilline. Et j’ai besoin de voir la mer. Pas celle qu’on sent monter mais jamais recouvrir, comme ce matin au bout de la rue Nollet, mais celle qui s’éternise, retrouvée. La mer la voir encore ¹, à peine deux jours à tout subir. Tout : le vide de ces après-midi et le corps écarlate qui se prend d’un grand coup de soleil fictif. Quarante euros l’oeil sur mon corps le doc m’explique que mon verdict est bon. Je suis bien allergique, comme ma mère, à la pénicilline. J’ai fini le traitement, à peine hier. Il veut savoir si j’ai fait côtoyé ou mangé autre chose d’inhabituel ces derniers jours et je lui dis : j’ai lu Lovecraft. Depuis j’ai le post-it dans le portefeuille, je l’avais pas matin, cherchant la mer en plein Paris, prêt à me dire et m’arrêter prochain commerce et demander : excusez-moi ? Pourriez-vous appeler les Urgences s’il vous plaît ? Je respire plus. J’ai l’œuf de kwinque. Il m’a demandé de me rhabiller et il m’a dit : vous avez la peau qui marque ². Like a pagebook blank. Mais aucun mot sur l’œuf jamais éclos ni dans ma gorge ni même ailleurs. Je suis pas mort. J’ai pas de problèmes ni même respiratoires. Juste la peau déteinte. Et le crâne qui surchauffe. Comment mourir moi je ne sais pas, ce que je sais : ça viendra par la tête. Et dans le métro personne pour me voir rouge. Personne regarde personne. Y a bien que moi pour observer les autres et les croquer (avec mes dents avec mes yeux avec la voix).