Où l’on recense (sans autre motivation que l’amour des listes inutiles) les extraits de ces textes, rencontrés par hasard, des instants brefs de fuites (chroniques) adolescentes. Règle unique : les recenser au fil de mes lectures (ou découvertes sur les rayons des librairies) présentes et à venir.
Première publication le 10 juillet 2011
4321, Paul Auster (2017)
He turned seventeen on March third. Several days after that, he went to the local branch of the DMV and took the road test for his New (...)
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Jack Kerouac
Articles
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Fuir est une pulsion, listing adolescent
26 décembre 2017, par Guillaume Vissac -
071017
7 novembre 2017, par Guillaume Vissac« Dis donc, l’alto, hier soir, il avait le IT, la pulse, mec. Et une fois qu’il l’a tenue, il l’a plus lâchée. J’avais jamais entendu un gars tenir si longtemps. » J’ai voulu savoir ce qu’il appelait la pulse. « Alors là, mec, a dit Neal en riant, tu me parles d’im-pon-dé-ra-bles… hum ! Bon, t’as le gars, avec tout le monde autour, d’accord ? C’est à lui de déballer ce que tout le monde a en tête. Il démarre le premier chorus, il aligne ses idées, et là les gens ouais-ouais, mais chope la pulse, alors lui, faut (...)
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Un herbier pour Morphine(s)
28 décembre 2017, par Guillaume VissacListe de passages ou de textes à utiliser, pirater ou détourner pour Morphine(s) (document de travail).
Alexievitch, Svetlana
Les cercueils de zinc (Christian Bourgois, "Titres", traduction Wladimir Berelowitch et Bernadette du Crest, P. 207)
« Ça fait trois ans que j’ai perdu mon fils et je ne l’ai pas vu une seule fois en rêve. Je mets pourtant son pantalon ou son maillot sous mon oreiller : Viens-moi en rêve, mon petit. Viens voir ta maman. Il ne vient pas. Que lui ai-je fait pour qu’il m’en (...) -
111017
11 novembre 2017, par Guillaume VissacH. a collé deux feuilles A4 sur la porte d’entrée : quand on quitte l’appartement, on doit faire une croix là-dessus après avoir vérifié que la porte lapine était bien fermée. H. a beaucoup de patience vis à vis de mes (nombreux) moments de détresse. Il y a donc sur cette feuille des petites croix. Place de Clichy pour un verre avec Joachim : il a codé un petit jeu statique pour La crise. Me demande quand c’est que sort le CdT réédité, je ne sais plus. Et hier, préparant le fichier sur lequel travaille (...)
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261015
1er décembre 2015, par Guillaume VissacL’histoire d’un homme qui change de nom chaque semaine mais dont le nom réel figure sur la couverture d’un Librio adapté du web. Ça veut rien dire sans doute. C’est dans un bar, en soirée, je sais pas trop quoi faire de ça. Une merde avec les mails : tout ce qui est venu entre le 27 juillet et le 22 octobre a disparu. S’il en allait ainsi des jours, que faire ? J’ai ce truc dans la tête comme quoi ce qui nous fait écrire, c’est la maldire, c’est-à-dire tordre les temps de langue pour sciemment (...)
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240917
27 octobre 2017, par Guillaume VissacSi l’on m’avait dit qu’un jour je tuerais ! Je suis une douce. Quand je trouve une araignée, je la prends délicatement avec un papier et je la pose doucement sur la pelouse. Mais le meurtre, n’est-ce pas l’achèvement d’une sensualité désaxée ?
Hélène Bessette, Vingt minutes de silence, Othello / Attila, P. 162
Plein soleil, 22° dehors. Couru 7km72 dans ça, 42min55, sur David Lang. Il faut que je me reprenne sur Morphine. Que je me focalise sur son essence : un texte sur le fait d’être hanté par plein de (...) -
131017
13 novembre 2017, par Guillaume VissacNous quittons l’espace vierge qui nous a accueillis pendant dix jours... Et pendant ces dix jours, nous nous sommes tant et tant gorgés de cet espace, que je me demande comment nous n’avons pas explosé : nous l’absorbions sans retenue, comme l’air qu’on respire, pour longtemps, pour des années. Et lorsque, après trois ans, je suis revenu à Kolgouev, j’ai compris à quel point cet espace basique, matriciel s’était imprimé en moi, et qu’il y avait bien des choses auxquelles, désormais, je n’avais plus (...)
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011216
4 janvier 2017, par Guillaume VissacJe marche dans de la neige (mais c’est pas moi qui marche). À l’endroit de ce manuscrit dont je lis les deux tiers je liste des écueils qui sont aussi, cruellement, ceux que je pourrais tirer d’Eff si j’avais assez de recul. Réfléchis en passant à Bajir, à cette forme d’incarnation que je cherche, qui m’échappe, notamment car je pense à l’envers : je pars de ce que je sais techniquement faire pour le plaquer au texte. C’est du texte qu’il faut partir, et le représenter autrement qu’il se croit [1]. Un (...)
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011017
2 novembre 2017, par Guillaume VissacOctobre encore. Couru sous le crachin et avec H. Trois tours du lac sur le Canto Ostinato synthé. 6km72. 38min20. Des chiens mouillés (mais heureux) courant avec leurs maîtres et des envies d’ailleurs. Eff, total à fin septembre : 267 000 mots. On est à 2000 mots d’Ulysse (faire sauter la moitié). Kerouac : Nous étions trois enfants de la terre, qui essayions de nous affirmer, la nuit, contre des impostures séculaires, dans le noir. Douleurs après avoir couru dans le dos et à gauche. C’est un nœud (...)
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290712
29 juillet 2012, par Guillaume VissacPhoto H. (miennes chevilles)
On vous aime, on vous attend, avait écrit Verlaine, et Rimbaud frappait à la porte. Mathilde le considéra avec beaucoup d’étonnement et un peu d’écœurement, chemineau couvert de poussière, les cheveux gras et le verbe haut mais derrière ça beau comme l’antique. Arthur aurait pu faire un effort, battre sa veste contre un mur, décrotter ses chaussures avant d’entrer, mais non. Et Mathilde tournant la tête vers Paul son mari comprit qu’elle le perdait et qu’elle le perdait mal. (...)
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