À l’ordinaire, j’arrive tard, vingt ou trente minutes, guère davantage, avant le début officiel de la partie, quand le vestiaire est déjà plein, obligé de serrer les mains de ceux assis sur le banc, en train de se déshabiller, quasiment prêts eux, vérifiant discrètement la composition de l’équipe affichée sur la porte, la présence ou l’absence de ceux avec lesquels on préfère jouer — une question d’humeur, d’accointance —, ceux avec lesquels on a quelque chance de gagner, ceux avec (...)