Henry David Thoreau - Fuir est une pulsion

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12 août 2013

Reprise du taf ce jour. Cogné trois fois les talons rouges de mes nouvelles pompes rouges pour faire un voeu, marche pas . Tant pis. Mais si je devais écrire selon les codes et les règles de langue qu’utilise Amy Hempel dans ses nouvelles, je pourrais dire : De retour là où quelques post-it exhibaient les mots de passe de nos ordinateurs, je m’étais dit : « voilà trois semaines que je n’ai plus écrit cordialement ». Hier soir ou très tôt ce matin, avant de m’endormir, sous mes deux yeux (...)
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14 août 2013

An old-fashioned man would have lost his senses or died of ennui before this. Not even rats in the wall, for they were starved out, or rather were never baited in — only squirrels on the roof and under the floor, a whip-poor-will on the ridge-pole, a blue jay screaming beneath the window, a hare or woodchuck under the house, a screech owl or a cat owl behind it, a flock of wild geese or a laughing loon on the pond, and a fox to bark in the night. Not even a lark or an oriole, those mild (...)
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18 août 2013

Cette phrase étrange, dans le Tarnac, magasin général de David Dufresne, qui cite lui-même un extrait de l’ouvrage anonyme intitulé L’appel :
Nous nous sommes organisés pour la survie élémentaire – récup’, vol, travaux collectifs, repas en commun, partage de techniques, de matériel, d’inclinations amoureuses – et nous avons trouvé des formes d’expression politique : concerts, manifs, action directe, sabotage, tracts.
Qu’est-ce qu’un partage d’inclinations amoureuses ?
Un peu plus (...)
190813
19 août 2013

Quelqu’un m’écrit que quelque chose a été conçu pour résister à une température de +70° Celsius et certains jours extérieurs, ne concernant en rien l’activité crénelée intérieure, n’ont tout simplement pas le moindre intérêt à mes yeux et honnêtement c’est comme si je ne les avais pas traversés.
Walden, une phrase : You can always see a face in the fire.
Ma seule satisfaction du jour, non des moindres, c’est encore de ne ramener, passé six heures, qu’une tête minuscule, dissolvable (...)
040522
4 juin 2022

Où que j’aille je m’en vais. Quoi que je fasse, en fait. Même me déplacer dans le strict cadre d’un espace clos, sans en sortir, c’est s’en aller perpétuellement. Mais là plus encore, et je récupère un TGV à Lyon qui dès Lyon prend du retard alors ci-gît ma correspondance pour Montparnasse deux heures après, enfin presque. Ça s’est joué à quelques minutes près et j’en viens à me demander, m’en allant encore une fois, ce que j’aurais fait si je n’avais pas pu attraper ce train (probablement (...)

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