Fucking spans de merde qui se foutent n’importe où. On saura pas pourquoi. Contrôle F flammes ironiques. Il faut toujours que j’achète des éponges. C’est un truc ça : peur de manquer d’éponges. Ça doit avoir un nom. Régulièrement j’en prends. Des packs de trois ou quatre. Ou alors des sardines, il faut toujours des sardines. En conserve, sans leurs têtes, avec de l’huile d’olive. Des petites. Ça fait plus d’un an que je me nourris quasi exclusivement de sardines, de thon, de lentilles, de nouilles de riz, de noix, de kinoa, de saumon, de confiture. Je crois que j’ai fait le tour. Et ça marche plutôt bien. Je veux dire je suis pas mort. Plus on avance dans la carrière d’Arctic Monkeys moins j’aime ce qu’ils font. Et le truc que je dis le plus souvent dans la journée à voix haute ça doit être Poulpir, laisse cette poubelle. J’ai un point là dans le dos à cause de cette journée crispé sur l’ordi à faire la moitié de la moitié d’un truc presque. Un truc très chronophage. Il faut que je lise Des Forêts mais je veux dire vraiment. Faudra que je coure pour me défaire de ça (sauf que non), à peine plus de trente minutes et quelques km sur Palimpsest après avoir checké la qualité de l’air et les pollens (c’est bof). Souvent c’est ça. BV parlant de Morphine(s) m’avait dit, ton western SF ou quelque chose d’approchant. C’est moi qui en ai parlé en ces termes ? Ou c’est ce que lui attend de moi ? Peut-être bien qu’à une époque ça a été ça. Là-bas, des chiens heureux dont un superbe Shiba-Husky ou quoi. Ça m’est venu soudain. Tu sais où sont stockés les fichiers des trucs que tu écris dans Ulysses ? Tu saurais y accéder en cas de problème ? Et la synchro dans le cloud, c’est quoi tes identifiants ? Mots de passe ? Toute cette merde-là. Tu sais où tout est ? Absolument pas. 549 mots dans ce nulle-part (pas ici, pas là-bas, et quelque part partout), pour Eff, sans doute pour clore ce chapitre 124 sur une bombe exhumée quelque part. Shadow nor Prey pour l’accompagner. Je pense avoir écrit, dans le Morphine(s) 05, quelque chose d’assez fort. Hier je veux dire. Je fais que relire, là, et c’est très court, 400 mots juste. À l’état brut et encore mal rythmé, mal composé, mal dégrossi, mais son cœur il est fort. Ça valait le coup si c’est pour en arriver là. Et peut-être qu’il n’y aura rien d’autre à sauver que ça, là-dedans. C’est déjà tant.


mercredi 13 juin 2018 - lundi 30 juin 2025




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Guillaume Vissac est né dans la Loire un peu après Tchernobyl. Éditeur pour publie.net entre 2015 et 2022, fondateur en 2023 du laboratoire d’édition Bakélite, il mène également ses propres chantiers d’écriture et de traduction, principalement en ligne (mais pas que).

Livres : Vers Velvet (Pou, Histoires pédées, 2020). Accident de personne (Othello, réédition 2018) · Le Chien du mariage (traduction du recueil d'Amy Hempel, Cambourakis, 2018) · Mondeling (avec Junkuu Nishimura, publie.net, 2015) · Coup de tête (publie.net, 2013, réédité en 2017) · Accident de personne (publie.net, 2011) · Livre des peurs primaires (publie.net, 2010) · Qu'est-ce qu'un logement (publie.net, 2010)