1) Je m’en tiens donc à 777 comptes Twitter à suivre (maximum). Quand j’en follow un nouveau, j’en unfollow un autre pour lui laisser la place. C’est plus sain. Récemment, j’ai remarqué suivre majoritairement des comptes sans parole, le plus souvent des auteurs de bande-dessinées (amateurs ou non) étrangers, et des bots de peinture symboliste. De sorte que je remplace des comptes qui produisent de l’écrit (or donc ici de la parole) par de l’image (des messages sans parole). Ça me va. C’est plus calme. 2) En début de semaine, j’étais persuadé que Biopic (anciennement LS) était presque prêt à être écrit. Qu’il ne manquait plus que de boucler quelques actions mineures mais que le plan tenait. À présent, je me dis : un narrateur ou pas ? Quel temps d’écriture ? Mais de quoi parlera ce roman, au fond ? Comme si tout était devenu flou, probablement car je suis le nez dessus. Ou que je n’ai pas envie, ce projet que j’ai passé un an et demi à faire se métamorphoser, de le fixer dans une forme, quelle qu’elle soit. Avancer oui, finir non. 3) Plus que 5 (cinq) mails à traiter plus tard dans ma boîte pro. Inespéré. 4) Curieusement (ou non) les sardines au naturel sont plus chères que les sardines à l’huile. 5) Encore un film vu et dans l’heure oublié. 6) Le scintillement de la lumière, comme d’un navire ancré dans un port obscur, mais en fête, se mêlait à la ’lumière’ de cette vérité si profondément et sincèrement vécue : et le rouge de certains velours ou tapisseries, le vert de la robe plus audacieuse de telle ou telle dame, le miroitement des ors et des perles : tout demeure là, dans ce coin vivant d’un monde de morts ¹. 7) On n’a pas idée de l’amplitude de son regard et de combien nous gisons étriqués dans des yeux focalisés en permanence au centre.