Pour l’instant tout va bien. La tempête ne tempête pas encore. Le jour férié férie. Les lapins lapinent. J’ai pu dormir huit heures. Je sais ce que veut dire cornaquer. L’allumage des radiateurs fait plier les atomes de poussière et une odeur s’en vient. Un mois calendaire entier sans migraine, ce n’est pas rien. Pendant que je rattrape une partie du sommeil en moins du début de la semaine, la tempête est sur nous. Le temps que je me rendorme, et que je me réveille à nouveau, elle est déjà levée, le soleil brille sur ce qui est tombé. Ça n’a duré qu’une demi-heure. Sauf que la tempête n’est attendue que pour ce soir, et ça, ce n’est en rien de la tempête, tout juste un avant-goût de la tempête. J’écris un addendum à Bajir mais je ne sais pas où le placer dans la chronologie du récit, de toute façon balbutiante. Et c’est à peu près tout.