Courrier : POL me refuse Coup de tête. Deux ans après l’envoi, j’ai envie de leur dire ouais, mais surtout de pas me renvoyer le manuscrit papier, sous peine de faire le mort et le coup de l’NPAI, sérieux. Ca fait rire. N’a aucune importance. Bientôt le Publie.net & papier.

Réponds, en retard, au mail de Louise Imagine qui me propose des séries de photos pour écrire sur, ou avec, pour Publie. Parmi les trois séries qu’elle m’a envoyées, de suite j’en ai écarté une. Une autre car, paradoxalement, elle correspondait trop à ce que j’attendais de ce genre de projet et de ce que moi j’avais en tête d’écrire : la postapocalypse. La troisième je l’ai revue plusieurs fois dans le noir et blanc de mes yeux morts, le soir, la nuit, en essayant de dormir, sans succès, alors je me dis d’une c’est un signe et surtout, surtout, envie de me confronter à d’autres mondes que les miens, d’autres représentations pour expérimenter autre chose, je sais pas quoi, mais autre chose, inconnue. Et, curieusement, deux trucs ont faits flash durant ces presque nuits : l’impossibilité d’user d’aucun pronom et la nécessité, urgente, de mettre la main sur de la poésie d’ailleurs, mais surtout pas française, anglaise, japonaise, mais peut-être latine, ou ancienne, enfin 100% étrangère, incapable, encore, de savoir trop dire pourquoi.