Il doit y avoir un mot dans une langue lointaine pour dire : l’angoisse de croire avoir oublié un carnet quelque part, et toutes les notes qu’il contient. Ou encore : écrire quelque chose pour ne pas l’oublier avec un stylo privé d’encre, alors tu formes simplement des lettres fortement sur le papier en espérant pouvoir lire quelque chose à la lumière d’une lampe ou du soleil, par relief, par transparence, faute de mieux. Par exemple la phrase je produis plus d’ombre à moi seul que tous les arbres réunis. Je l’ai mise de côté pour Le loup. Quand et où la placer, je ne sais. Cela, je le trace avec un stylo qui lui fonctionne, et dans un carnet que je n’ai pas oublié où que ce soit : pour y voir plus clair dans le II de LS, un schéma de la dispersion des points de vue. C’est censé me permettre d’y voir plus clair mais je n’y vois pas mieux. J’y vois pire.