Nantes n’est qu’à une bonne heure de route d’ici, et nous y passons la journée. Pourquoi ? Pour récupérer M. qui s’est fait tatouer l’épaule pendant six heures. Hasard du calendrier, c’est également aujourd’hui qu’arrivent à Nantes T., E., S. et S., pour quelques jours de vacances, alors nous en profitons pour passer la soirée avec eux. Entre-temps nous avons beaucoup marché, et mangé. Au détour d’une ruelle ou je ne sais pas moi, d’une placette, des bouquinistes : L’interdit de Wajcman (6 €), un vieil Erec et Énide en ancien français (5 €). Dans le centre-ville, toutes les agences qui rachètent de l’or (!) sont barricadées avec des planches de bois, idem les banques, et même les distributeurs sont inaccessibles, c’est qu’on doit craindre les heurts des manifestants. Mais il n’y a pas de manifestants aujourd’hui, si ce n’est une petite Végépride (?) de quelques dizaines d’âmes. Le retour se fait de nuit après une orgie de gâteaux nantais et alors il faut conduire en tâchant de comprendre où vont les lignes au sol, quelles sont les courbes, où débouchent les sorties. Je commets deux erreurs potentiellement dangereuses mais qui, là, sont sans conséquences. Je saurai m’en souvenir.