Autorisation mais authentification. Dior j’adore ne prend qu’un r, mais la principauté d’Andorre deux. Gérard Larché à la télévision disant les mots levrette et disruptif. Maxifoot existe encore. S’imaginer aller à Levallois-Perret. Le nouveau mot de passe ne peut pas être l’un de vos 11 derniers mots de passe. Mon opérateur de téléphonie mobile m’informe de l’ajout sans surcoût de six nouvelles destinations incluses dans mon forfait en 4G utilisables depuis l’étranger, soit la Bolivie, le (...)

Une douleur qui porte un nom est une douleur supportable. On oublie peut-être un peu vite que la douleur (je parle des douleurs douces, contenues, qui sont finalement l’état normal d’être au monde, comme le calme n’est pas le contraire de la colère mais une forme de colère endémique contenue) peut être compagne, aussi. Longtemps je me suis dit : ce que tu penses est faux, la douleur n’est pas insupportable ; si elle était réellement insupportable, tu perdrais connaissance. Mais les rares (...)

Tous ces trucs susceptibles de te rester au sens propre au travers de la gorge : noix, galettes de polystyrène, maté poussiéreux... J’ai pris, hier soir, toutes les précautions possibles pour me coucher à la bonne heure, la bonne heure étant à même de m’amener à bon port jusqu’à l’autre extrémité de la nuit sans trop de dommage (personne ne souhaite ressembler à ce à quoi ressemble actuellement notre premier ministre qui s’est pris vingt ans dans la face en un mois), bien sûr ça n’a pas (...)

J’étais invité dans une salle de classe pour faire une lecture de mes livres, sauf que je ne faisais pas une lecture de mes livres. À la place, j’inventais un récit à voix haute, sans support. La première phrase était C’est une vieille histoire, et le reste suivait. C’était, aussi, de l’écriture. Tranche de vie : « Ça existe encore les évènements Facebook ?
-- Oui. » Fin de la tranche. Dehors, il pleut des feuilles d’automne ou d’or. Par mail mon ami T. m’envoie quelques photos du bout du (...)

J’écris à T. pour lui dire peu ou prou ce que j’écris dans ce journal, et que je sais qu’il lit. D’ailleurs, j’écris les mots peu ou prou. C’est méta. Il y a une expression que j’ai du mal à appréhender, c’est dites voir. Compta d’octobre. En un an, l’assurance vie à laquelle on souscrit via la banque censée couvrir le responsable légal (celle-là même que Philippe avait désactivée un ou deux ans avant sa mort) a pris 5 %. L’écran crypto dynamique intégré au verso de notre carte (...)

Le Parlement de Bretagne se visite et on le fait. De nos jours c’est le siège de différentes juridictions (cour d’appel, d’assises). Le reste de la ville est mi-ouvert, mi fermé et je me retrouve à dire de tout temps. Ce matin, pendant qu’avec H. nous faisions le marché, Dune est montée sur la table du petit-déjeuner, a fait tomber la brioche par terre et s’est employée à la boulotter. T. l’a prise sur le fait. Dernière soirée et compagnie de T. et E. dont il me restera en tête, au moment (...)

Après la tempète Ciarán, la tempête Domingos. Qui donne ces noms aux phénomènes météorologiques ? On est à deux doigts de la tempête Domino’s pizza, ou de l’année des couches pour adultes incontinents de David Foster Wallace. Un tel degré de suceboulisme est interdit, dit T. (j’ai oublié à quel sujet), T. qui par ailleurs nous recommande Mardi de Melville et Weval. E. nous recommande Le Bonheur de Varda. J’ai beaucoup parlé de Patrick Timsit, quand même, et T., lui, en est à dire gabegie. (...)

Ces chips ont un goût : un goût de beurre. Je regarde sur le paquet. C’est ça. C’est que ce sont des chips bretonnes. Impossible d’aller marcher au bois avec E. pendant que T. télétravaille entre guillemets : ce n’est pas tant que ce soit boueux, c’est que le sentier entier s’est fait flaque. Nous rebroussons chemin jusqu’aux pupilles rectangulaires des ovidés paissant, puis nous rentrons. Sur le chemin, moult arbres coupés ras ou déracinés par la tempête de l’autre jour (ou en prévision (...)

Ciarán souffle mais c’est à peu près tout. Nulle chute d’arbre cette fois-ci. RAS, si ce n’est que « notre » pensionnaire hérisson, sans doute tourneboulé toute la nuit par les vents et les pluies, est sorti de sa cache en plein jour et furète-furète l’air occupé dans notre herbe. Douleurs aux cervicales (aucun lien). Pour une fois que je trouve un bon titre non pris par quiconque, je n’ose pas l’écrire dans ce journal de peur qu’on me le pique (le temps venu de la mise en ligne de cette (...)

Avec le décalage horaire, on se croise avec T. sur les réseaux tôt le matin pour moi, en soirée pour lui. Je le lis presque en direct, bien que son journal soit différé. Retour au métacame pour Tartelette qui, sans, semble trop mal, et trop déracinée à la vie. Avec elle mange. Elle bouge un peu plus. Elle réclame l’attention, l’affection, de la main qui nourrit, et un peu plus que nourrit. Voisinage ne prend qu’un n ; visionnage en prend deux. Peu après midi, les enfants des voisins (...)