Il y a plein de poussière, il y a trop de poussière, c’est débile tous ces meubles noirs ce bureau noir en métal. Bruit d’un petit réveil nain, il est dans la salle de bains, il est à l’autre bout de l’appartement, je dois l’enfouir dans une trousse de toilette et fermer la fermeture éclair pour le taire, il est à l’autre bout de l’appartement je n’arrive pas à ouvrir le petit compartiment en plastique pour y sucrer la pile. Je bosse sur les OCD de Lou Sarabadzic. Peut-être ça vient de là. Peut-être j’ai besoin de prendre l’air. J’ai trouvé un moyen pour bosser convenablement avec la liseuse à bonne hauteur d’yeux : elle repose contre la peluche Birdo, son gros nez rond sert de support. Dehors aussi il y a de la poussière. J’en ai plein le corps. Il y a pas mal de peaux ici. Il y a des courses de bateaux motorisés miniatures sur de l’eau. Il y a de l’ombre il y a de la chaleur. Il y’a du pot dans des godasses. Il y a le mot pot et l’odeur vient d’ailleurs. Des chiens pas d’écureuil. N’ai pas trouvé ce que j’étais venu chercher (j’ignore même ce que c’est).