Ça y est t’en es à cracher de la fumée de merde dans l’humeur de la rue d’Aubrac en écoutant à fond ce machin, Agatha, il fait cinq dit le truc, l’appli. Cette nuit, à trois heures du mat’ noires, il faisait 2 de brume. Il n’y avait pas de brume. L’appli parlait de brume. Puis 5, de la neige (il n’y avait pas de neige). Il faisait 20 la semaine dernière au mariage d’E. et T. On n’a rien vu venir. Quelqu’un drague sur FB, c’est gênant à cause de la transparence. Il y a un cabinet d’architecture il y a une boîte de mille œufs éventrés empalée sur une bite il y a des vieux machins abandonnés sur le trottoir des poils de pattes mouillés aux pieds des chiens qui marchent. T’en es venu à intégrer dans ton agenda G des plages entières de taf perso, la couleur c’est le vert (mais tout est noir et blanc à cause de la douleur), c’est-à-dire l’écriture, c’est-à-dire que tu es revenu sept huit ans en arrière, voilà. Tu as terminé hier ou avant-hier un dernier premier jet pour le Transoxiane quatre, bravo. Tu fais des essais voix pour un truc qui s’appellerait aussi L’effervescence, ça marche plus ou moins bien. Il faudrait prendre appui sur ce truc, temporellement parlant je veux dire, écrit l’année dernière, fin 2014, pour les Chronicles à La Haye. Mais tu n’as pas besoin de faire encore, de faire plus que ce qui a été déjà fait : si tu faisais de la vidéo, putain, tu aurais des heures de rush pas montées à monter et aucune plage prévue dans l’agenda G pour le faire, alors ça voudrait dire que ces trucs bien écrits, pas montés, seraient voués à l’oubli ? Je parle de Mueller, je parle de Morphine. Je parle de ces trucs-là.