Of what a strange nature is knowledge ! It clings to the mind when it has once seized on it like a lichen on the rock. I wished sometimes to shake off all thought and feeling, but I learned that there was but one means to overcome the sensation of pain, and that was death—a state which I feared yet did not understand.

Mary Shelley, Frankenstein

Exécrable aujourd’hui. On me dit que je suis un mur (je ne suis pas d’accord avec ça). Quelqu’un à l’autre bout du monde croit bon de m’envoyer un DHL express dont je n’ose pas imaginer le coût simplement pour me faire passer un message : être quelqu’un d’important. Ce ne sont que des copeaux de la vie grise qui tombent sur nos épaules fourbues.

Des nouvelles de La Haye. Me propose de lire un bout de Coup de tête là-bas, ce qui est en soi une bonne idée, mais je n’ai jamais lu Coup de tête à voix haute, essayé, oui, pourtant, plusieurs fois à ce jour, jamais trouvé la voix ou le timbre qui va. Et puis c’est à deux voix. C’est technique donc. Pas sûr moi seul d’être à la hauteur. Autre problème, faudrait l’équivalent de l’extrait lu en anglais pour que le public suive. Il n’existe pas de traduction anglaise de Coup de tête, bien sûr, et je ne saurais pas à qui m’adresser pour ça. Le faire moi-même c’est une connerie, mais, oui, j’y pense.