Markiyan Kamysh, La zone, Arthaud

Les premiers intrus qui s’installèrent dans le périmètre interdit furent des alcoolos défoncés ; ils raflaient les conserves dans les caves de villages à l’orée de la Zone. Ils échappaient aux patrouilles, revenaient la semaine suivante, et finissaient condamnés à des peines de prison sans jamais obtenir le moindre sursis. Tchernobyl s’est peu à peu retrouvée envahie par des hordes de têtes brûlées, clochards, déserteurs, maraudeurs et prisonniers en cavale. Pendant des mois, ils restaient planqués à bouffer des pommes pourries en espérant entrevoir ici la fin de tous leurs malheurs. À l’époque, la Zone était vraiment l’endroit effrayant que la presse à sensation décrit aujourd’hui.
On y croisait aussi des hippies. Quelques rares articles évoquent ces « enfants fleurs » qui se baignaient joyeusement dans les rivières. S’ils se faisaient attraper, la police les relâchait aussitôt sur la promesse de « plus jamais, promis juré » ils ne remettraient les pieds dans cette poubelle atomique.
La racaille de la capitale passait aussi par là pour rafler des pendules et autres bibelots abandonnés à Pripyat et refourgués ensuite dans la descente Saint-André7. À l’époque, les mecs se shootaient et se baladaient avec des flingues. Puis, ces bad boys ont disparu, emportés par le tourbillon de leurs amphétamines, ou reconvertis en pères de famille standards : propriétaires de petites entreprises et parents affectueux.
Quelques solitaires qui ne laissaient pas de traces s’aventuraient là-bas pour y déguster de bons cognacs, à l’abri des hommes. Ils organisaient des parties de pêche pour le plaisir de contempler la beauté du soleil dans un ciel limpide. Ils se foutaient bien de se faire arrêter.
Enfin, avec le temps, a poussé la génération des contemporains de l’accident. Pour ceux-là, la Zone est devenue une terre de paix, figée et hors du temps.
Je suis de cette génération.

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Je prépare mon sac à dos, je passe sous les barbelés puis je disparais dans la profondeur noire des forêts de Polésie, dans les trouées et les odeurs de pin. Je me fonds dans ces épaisseurs étourdissantes et personne jamais ne pourra m’y débusquer.
Les stalkers ne sont pas ceux qui cherchent des masques à gaz pour enfants dans des abris antibombe, ni ceux qui prennent en photo des immeubles dézingués et inachevés dans les quartiers-dortoirs. Ce sont des garçons et des filles qui n’ont pas honte de prendre leur sac à dos et de marcher sous une pluie froide jusqu’aux cités et villages abandonnés. Là-bas, ils savent comme moi qu’ils pourront se bourrer la gueule avec de la vodka bon marché, briser des vitres à coups de bouteilles vides, hurler des gros mots à tue-tête et se livrer à tout ce qui distingue les cités vivantes des cités mortes. Ils ne craignent pas la radiation et ne rechignent pas à boire l’eau des sources et des lacs empoisonnés ; ils font parfois de chouettes photos depuis les toits de Pripyat, publiées ensuite par National Geographic et par Forbes.

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Je me dis parfois que nous n’existons pas. Nous, la quarantaine de cinglés qui roulent leur bosse dans les marécages de Tchernobyl. Nous existions, avant de nous diluer dans les eaux fangeuses de la Zone ; nous nous sommes décomposés en lentilles d’eau, en joncs et en rayons de soleil. Nous sommes des fantômes de marais, nous serrons la main d’Aryens blonds, encore épargnés par les archéologues. Ils nous offrent des cigarettes Rheni, remplissent nos poches de munitions et nous murmurent doucement des mots d’adieu.

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Ma dernière semaine fut une marche dans le noir, une angoisse à scruter la lumière des phares et les lueurs de cigarettes. Il y avait l’espoir de trouver un lit sans matelas, l’eau glaciale d’une rivière gelée, le froid et la lutte contre la soif. Il y a eu une patrouille que j’ai aperçue au dernier moment. Il y avait l’herbe, friable, sèche et jaune. Et puis, un sommeil de plomb, rien d’autre. Tout cela pour repartir de bon matin vers le nord, pour plonger dans les rêves, au pays des maisons désertées, des canaux et des infrastructures agricoles.

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Il y aura l’asphalte des routes nocturnes, les squelettes des poteaux électriques et les villages en ruine, magiques dans le brouillard de la nuit. Le jour, une somnolence ensoleillée flotte sur la Zone ; la nuit, des brumes humides se précipitent sur terre et envahissent le paysage de leur toile d’ombres grises. Rien ne chasse cette brume, rien ne la dérange, ni la lumière des lampes frontales, ni la tache de la Voie lactée, ni les étoiles scintillantes à l’infini.

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Lorsque j’ai échappé aux orages, aux canaux, aux joncs et aux abîmes marécageux infects, lorsque enfin je dépasse Tchougayster et ses légions de démons des marais, je m’arrête pour passer la nuit dans le confort sommaire de Pripyat. Pendant que sèchent mes baskets trouées, je vide mes poches des lentilles d’eau couleur émeraude qui me recouvrent comme des écailles. Les briquets réchauds chinois à deux sous brûlent doucement le propane et le butane. C’est alors que cessent tous les orages du monde, que les terrains vagues sinistres et les bourgs à l’abandon se parent d’une couverture céleste étoilée, et que je plonge dans un silence lourd et infini.

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Il n’y a pas que Pripyat dans la vie des visiteurs clandestins. Il y a aussi Tchernobyl-2 – des monceaux de ferraille gigantesques, des radars démesurés, les ruines d’un monde ancien dont les mâts métalliques se dressent cent cinquante mètres plus près de la coupole du ciel. Ce sont des instants magiques passés sous un soleil immobile. Face à ces immensités de rouille, perdues sous les étoiles resplendissantes, face à ces géants mystérieux qui sommeillent sur leurs pieds d’acier, on tombe des nues, on reste bouche bée… Ne reste alors qu’un seul désir, une seule véritable envie : exister à côté de quelque chose d’aussi colossal. Pour l’éternité.

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En tête à tête silencieux avec ces ténèbres opaques, mon cerveau commence à délirer. Pour fuir la fumée puant la nicotine froide, j’embarque mon lit de camp dans la pièce à côté… Je trébuche contre un cadavre de loup qui pourrit là depuis deux ans, momie rigide dans un tas de papiers peints arrachés. J’atterris directement sur la dépouille. Ça sent le tiramisu…

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Des colosses de fer, des titans, des géants, appelez-les comme vous voulez, mais ces antennes, hautes de cent cinquante mètres et longues de huit cents, au fin fond des forêts de Polésie, sont une huitième merveille du monde, rien de moins. Les tours Petronas ? Oubliez ! Imaginez trente tours Eiffel accolées l’une à l’autre. La grandeur. Celle de l’émotion aussi.

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Alors la nuit, Pripyat n’est qu’une combinaison infinie de buissons et de béton figé. Ses cent cinquante immeubles et quelques milliers d’appartements se transforment en alvéoles, en myriades de refuges pour voleurs de métaux et clochards itinérants qui viennent piller les restes de black4 et escalader les toits, le soir.

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J’ai connu malgré tout un sommeil agité, dans la caserne d’une unité antimissile où j’avais mis longtemps à m’endormir, une nuit d’août. Cette sensation angoissante qui t’envahit soudain quand s’éteignent les réverbères, se consument les bougies ou s’épuisent les briquets. L’endroit est nouveau et la pièce ressemble à une cellule. Et il n’y a rien pour bloquer la porte. Tu n’as plus que ton sac de couchage de production ukrainienne, avec une température de confort de 5 °C. En réalité, confort zéro. Il ne restait plus aucun meuble là-bas et, de tous les espaces aménagés, le coin le plus charmant et accueillant était une pièce avec des barreaux en acier que j’ai entourés d’un fin fil en cuivre. Elle était vide et humide. Les gouttes tombaient du plafond sur le lino gonflé, rappelant la pluie battante qui s’acharnait sur nos têtes de gueux, hier, à vingt kilomètres d’ici.

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Nous avons lézardé, puis préparé du thé vert en sachet, fumé deux cigarettes chacun et éliminé un demi-kilo de corned-beef. L’heure de la promenade a ensuite sonné, à travers les buissons broussailleux, les hordes de tiques, les nuages de moustiques, les pommes de pin, les vieux tonneaux et les briques cassées. Cet endroit est spécial. À deux heures de marche des antennes. Mais rares sont ceux qui le visitent. Rien de surprenant : qui voudrait venir admirer les restes d’un système antiaérien, avec des hangars vides et de la ferraille, quand se dresse à côté la gigantesque toile des grilles de Tchernobyl-2 ? Tout est ruiné ici et les anciennes casernes respirent le froid, alors que les ossatures des hangars brillent dans la lumière du matin. La ferraille traîne sous les pieds. Sur un tuyau métallique, bien avant l’accident, un soldat soviétique anonyme a écrit en rouge vif et pour l’éternité : « Reagan, nous te vaincrons ! »

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Il fait froid à Tchernobyl-2. Quelqu’un a condamné mon passage favori dans la clôture. J’ai dû en percer un nouveau. Rien ne change ici : le silence et le sol gelé au-dessous de la toile des antennes, où l’herbe ne pousse jamais. Les antennes flottent dans le brouillard, leurs os métalliques, couverts de gel, enchantent le regard. Nous suivons les itinéraires types des visiteurs clandestins. Je fais quelques photos de sapins, c’est quand même le Nouvel An. C’est malgré tout le 1er janvier 2014. Nous sommes ici, mine de rien.

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je me précipite vers le village de Novochepelytchi. Un village discret, ma Mecque, mon Eldorado, tout ce que vous voulez car, là-bas, il y a un poêle. Seuls les chacals et nous y passons ; c’est calme. Il y a là un poêle. Un poêle. Un poêle. Je suis un clodo jusqu’au bout des ongles.

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Nous avons complètement perdu les pédales, brûlé toutes les clôtures, bouffé toute la touchonka et je désespère que nous prenions un jour nos affaires pour repartir d’ici. Ce serait une grande joie. En attendant, je suis malade et je fixe le plafond en songeant au bonheur : se promène-t-il quelque part dans ces forêts empoisonnées ?

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Au début, nous plaisantions au sujet de nos barbes de trois jours, puis nous nous traitions carrément de barbus. Aujourd’hui, nous ne rigolons plus. Nos barbes traînent sur le sol, nul besoin de balayer. Il suffit de faire un aller-retour dans la pièce. La poussière s’installe par couches et nous traçons des mots au sol. On dirait des lettres formant le mot « mort » comme mes biscuits dans le bol de lait du petit déjeuner.

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Nous nous précipitons dans la première maison venue, Yura enlève ses vêtements détrempés, s’engouffre dans son sac de couchage, verse un peu d’eau dans un bol et se met à chercher un briquet dans son sac à dos. À peine s’est-il retourné que l’eau a déjà gelé. Il lâche l’affaire et s’endort, pour se réveiller le lendemain, de bonne heure et de bonne humeur. Là, il réalise en tâtant ses vêtements qu’ils ne sont plus qu’un gros fatras de glace, métamorphosés en un miroir aux reflets multicolores.

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Je m’étais enlisé deux fois jusqu’au cou, j’avais marché une heure, couvert de lentilles d’eau et de sangsues jusqu’à la taille, épuisant en trois heures les réserves d’antimoustique d’une semaine.

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Dans les maisons, sous le plancher en bois, il y a du sable presque tout de suite. En hiver, le mieux, c’est de brûler les pieds de table, les chaises, les châssis de fenêtre et les clôtures ; ils sont secs.

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J’aime beaucoup la saveur de l’eau d’Ouj : amère, mais pas aussi métallique que celle des quais de Pripyat. L’eau de la rivière, près du pont ferroviaire, est meilleure que celle de la baie Starik, mais moins pure que celle de Veresen – celle-là, elle est absolument délicieuse. Le ruisseau à Kopatchi a une teinte rousse, il vaut mieux ajouter de la Becherovka si on fait du thé, afin de neutraliser le goût de rouille.

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À Strakholissya, quelqu’un a inscrit à la peinture noire « Poutine est un chien » sur la clôture.

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Je reviendrai dans trois jours, lorsque le vent et les pins seront tombés. Lorsque les prévisions météo annonceront + 20 °C au thermomètre, un ciel pur et des forêts de conifères accueillantes.

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Je reviendrai et j’irai à Krásno. Là-bas se cachent des abris merveilleux et totalement coupés du monde. La solitude y règne et le vieux goudron des routes y est inconnu des bandes de touristes. On n’y construit pas de sarcophages, on n’y prend pas de photos pathétiques sur fond de puissance militaire soviétique. Là-bas, c’est une autre Zone : à l’abri des regards, à des années-lumière des visiteurs et des appartements trop connus de Pripyat. Il n’y a là qu’une église abandonnée, occupée par des abeilles et un hibou grand-duc.

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D’abord, Pripyat et Tchernobyl-2, puis des bourgs, des bourgs, des bourgs, des colonies de vacances, des cures, des batteries antiaériennes, des hangars, le chemin de fer, des tours de refroidissement, des églises.

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Il n’y a rien dans cette Zone qui puisse en faire un endroit ultradangereux, une épreuve d’endurance pour les plus braves de l’humanité. Si c’est ça que vous cherchez, allez dans la toundra, descendez dans les cratères de volcans. Dans la Zone, il n’y a que des promenades paisibles au milieu des forêts mixtes.

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Quelque part là-haut s’ébattent des bébés lynx, mais on n’entend ici que la respiration sourde de leur mère, des mégahertz de souffle qui attisent des flammes de peur et de panique.

(...)

Cette fois-là, nous nous en sommes bien tirés. Le lynx veillait sur la maison, mais s’est enfui quand nous sommes sortis. Les bébés lynx reposaient sans doute dans la cave ou bien au grenier. Tout ce que je sais, c’est que la mort nous tenait à l’œil.

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Village de Poliské Capitale de la « Zone de l’Ouest ». Ce petit bourg (cinq fois plus petit que Pripyat) fait le bonheur des clandestins qui ne peuvent pas se permettre une escapade d’une semaine et se contentent d’une petite virée le week-end. La seule particularité du village est un alignement de carcasses de maisons dont les châssis de fenêtre ont été brûlés ou volés. Les clandestins disent que, là-bas, il ne reste plus une fenêtre intacte.

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Villages de Dibrova et de Martynovytchi Les deux villages servent de porte d’entrée dans la Zone, tout comme Goubine, Dytiatky ou Viltcha. Juste avant Martynovytchi, il y a un pont au-dessus de la rivière Ouj qui représente, de fait, la frontière de la Zone. Il est souvent surveillé par des gardes-frontières. Les deux villages se situant à la limite de la Zone, ils s’en retrouvent complètement pillés. L’expression « Ce sera Dibrova ! », répandu dans le milieu des clandestins, signifie que des événements malheureux et glauques risquent de se produire lors d’une énième ballade aux couleurs de l’alcool et de la débauche.

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Russian Woodpecker L’ancienne antenne trans-horizon, c’est aujourd’hui le sommet de la Zone, son Everest, son Kilimandjaro. Grimper ses marches rouillées à 150 mètres au-dessus du sol est l’objectif, le rêve et le devoir de chaque clandestin. Je recommande de choisir la fraîcheur de la fin du mois de mars, la chaleur du mois de juillet ou les couleurs dorées de septembre pour pioncer au sommet de ce petit univers magique, surnommé Protocolistan.

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Village de Dytiatky Village frontalier, un des principaux points de passage dans la Zone. Il y a peu, Oleksandr Syrotyuk, un militant de la société civile, a transformé sa datcha en un refuge pour les chevaux de Przevalski. Ces derniers se sont évadés de la Zone, se sont éloignés du troupeau initial et vivement désormais chez Oleksandr.

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Hameau de Zolotniyiv Son nom est utilisé par les clandestins pour désigner quelque chose d’inaccessible. Aucun chemin bitumé ne mène à Zolotniyiv, tous les sentiers ont été effacés par la forêt. Pour s’y rendre, il faut longer la frontière de très près. Les clandestins évitent d’y aller. Lors d’un séjour à Zolotniyiv, mes compagnons et moi avons croisé un lynx.

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Village de Teremtsi La Mecque des braconniers et des pêcheurs, ce village est à la lisière de la Zone. Néanmoins, pendant la saison, des pêcheurs de toute l’Ukraine se rejoignent à l’embouchure de la rivière Pripyat. Ils se saoulent sur le bateau-usine Neptune et, en contrepartie d’un bidon d’essence, négocient avec les policiers le droit de s’approcher de Tchernobyl. La pêche est royale là-bas. Au bord de la rivière, un vieux bateau rouillé est amarré : le remorqueur à vapeur Tallinn. La puissance et la force de la flotte, de l’invincible armada de bateaux orphelins, oubliés dans la glorieuse ville de Tchernobyl. Le remorqueur Tallinn est un vaisseau amiral. Il est stationné à l’arrière-plan de la Zone, loin de l’armada, loin de l’avant-garde, à deux pas de la frontière biélorusse. Son équipe a débarqué sur le sol, s’est diluée dans l’immensité des forêts de Polésie et a disparu à jamais. Elle a abandonné le navire, le vouant à l’échouage éternel au milieu des joncs, l’exposant à la sauvagerie des objectifs géants. Tallinn est désormais condamné à écouter le bruit des barques motorisées et des rares pêcheurs illégaux.

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dimanche 7 mai 2017 - samedi 18 mai 2024




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Guillaume Vissac est né dans la Loire un peu après Tchernobyl. Éditeur pour publie.net entre 2015 et 2022, fondateur en 2023 du laboratoire d’édition Bakélite, il mène également ses propres chantiers d’écriture et de traduction, principalement en ligne (mais pas que).

Livres : Vers Velvet (Pou, Histoires pédées, 2020). Accident de personne (Othello, réédition 2018) · Le Chien du mariage (traduction du recueil d'Amy Hempel, Cambourakis, 2018) · Mondeling (avec Junkuu Nishimura, publie.net, 2015) · Coup de tête (publie.net, 2013, réédité en 2017) · Accident de personne (publie.net, 2011) · Livre des peurs primaires (publie.net, 2010) · Qu'est-ce qu'un logement (publie.net, 2010)