Je recopie péniblement les 685 mots manuscrits d’hier. J’ai meublé. Je ne sais plus trop quoi dire, je suis arrivé au bout d’une idée qu’il me semble avoir étirée plus que nécessaire. J’essaye de construire dans ma tête les développements futurs. M’arrive souvent de lire des manuscrits vraiment écrits, auxquels il ne faudrait pas toucher une virgule, qui fonctionnent, mais qui manquent complètement d’aspérités. Ils sont lisses, il n’y a pas d’accroche, pas de prise, aucune tension pour (...)