Quand j’essaye de garder la poésie hors de moi, elle m’assaille. Là où on l’attend : écrire c’est toujours / tenter de limiter / une souffrance. Là où on ne l’attend pas : J’ai deluxé des rotules avec ça. La poésie peut être autant dans les vertiges à fixer que dans les rotules déluxées. Pour me défaire de la poésie je dois d’abord me retirer du tempo. Soit le contraire du poète, mystique ou pas, qui lui, elle, se retire dans le tempo. Il pleut. Voilà un geste 100 % non-poétique, il pleut. (...)